Dès la publication des résultats du Bac, les bacheliers qui envisagent de poursuivre leurs études ailleurs ont pour premier réflexe de trouver un nouvel endroit pour vivre. En effet, aller à l’Université, c’est comme ouvrir une nouvelle page de sa vie. Or, bon nombre d’étudiants ont du mal à trouver un logement proche de l’Université dans laquelle ils souhaitent étudier. Sans plus attendre, voici quelques astuces pour les aider à dénicher un contrat de location rapidement.
Bien choisir l’adresse
Avant de s’inscrire dans une Université pour y poursuivre ses études, il faut au préalable trouver un logement pas loin du campus. En effet, le choix de la localisation est un critère important pour ne pas avoir à perdre tout son argent à faire une longue et stressante prospection. Un logement situé proche de l’établissement universitaire signifie moins de coûts de déplacement, sans oublier les différents points d’intérêts existant à proximité (hypermarché, pharmacie, hôpital, parking, etc.). Pour se faciliter la tâche, pourquoi ne pas faire appel à un agent immobilier ? Ce professionnel est le mieux à même de dénicher un logement de qualité et à loyer modéré. Grâce à son réseau de connaissance et son savoir-faire, il n’y a rien de plus simple pour emménager dans une nouvelle ville!
Mais outre les prestations d’un agent immobilier, il est également possible de trouver son «chez-moi» grâce aux recherches par temps de trajet effectuées sur des plateformes numériques dédiées. C’est l’un des meilleurs moyens de découvrir des annonces immobilières intéressantes correspondant à son budget. Généralement, ces logements se situent à 10 ou 30 minutes du campus, soit que l’étudiant se déplace à pied, à vélo, en transports en commun ou en voiture.
Bien prévoir son budget et piocher les offres disponibles sur Internet
Quand on est étudiant, il faut être minutieux dans ses finances. Une bonne prévision budgétaire est évidemment cruciale pour garantir une bonne qualité de vie sans se ruiner. Étant donné que la location étudiante est dans la plupart des cas temporaire, louer un bien meublé pourrait s’avérer une bonne idée afin d’économiser davantage.
Certes, le loyer pour ce type de location peut être légèrement plus élevé que celui d’un appartement vide, mais cet écart sera largement compensé par l’absence des contraintes liées à l’emménagement (achat de nouveaux meubles, frais de transport, etc.).
D’où la nécessité de bien fixer son budget. En tout cas, avec le temps, il est possible de passer d’un petit studio à un magnifique T2 en fonction de l’évolution de ses revenus. En plus, ce budget aidera l’étudiant à orienter ses recherches, de quoi avoir une grande marge de manœuvre dans son choix.
À propos de la phase de prospection, il est vrai que trouver le logement parfait pour ses besoins estudiantins peut s’avérer assez compliqué si on ne sait pas trop où se tourner. Heureusement qu’il existe une multitude de sites dédiés aux locations de logements dont la structure et le loyer sont tout à fait appropriés aux spécificités des étudiants. Mais pour trouver sa perle rare, encore faut-il opter pour un site fiable et sécurisé. Cela évite les tracas. Par exemple, un site très plébiscité en France propose pas moins de 350 000 offres constituées d’appartements classiques, de colocationet de logements pour étudiants et jeunes actifs. Ces sites donnent la possibilité de candidater rapidement en quelques clics, un vrai gain de temps !
Monter un dossier en béton
Être étudiant demande un maximum de préparation et de réactivité dans sa recherche de logement. Le fait est que la phase de préparation de dossier est stratégique en ce sens qu’il faut savoir convaincre le bailleur en mettant en avant ses plus grands atouts (stabilité financière, existence d’un bon garant, etc.). Si le logement est intéressant, mieux vaut déposer immédiatement son dossier complet auprès de l’agence ou du bailleur pour ne pas prendre le risque de se faire doubler par un autre étudiant. Le but est bien sûr de montrer sa solvabilité, c’est-à-dire sa capacité à assumer le coût du loyer ainsi que les différentes charges opérationnelles. Pour ce faire, il ne faut pas oublier de fournir ces quelques documents :
- une fiche de renseignements complète,
- une copie de la carte d’identité et de la carte étudiante,
- une convention de stage (si l’étudiant est parallèlement en phase de stage),
- une attestation d’inscription.
En ce qui concerne le cautionnement, la plupart des bailleurs demandent à ce que le locataire ait un garant afin de couvrir les éventuels impayés de loyer. Ce dispositif est indispensable pour assurer que la candidature soit recevable. En revanche, pour ceux ou celles qui ne disposent pas d’un garant, ils peuvent demander l’appui de l’État à travers la garantie dite VISALE. Celle-ci couvre aussi bien les impayés de loyer que les dégradations locatives. Pour pouvoir bénéficier de cette offre 100% gratuite, il faut être âgé de moins de 30 ans et joindre les documents justificatifs suivants lors de la constitution du dossier de location :
- une copie de la pièce d’identité,
- une attestation émanant de l’employeur,
- 3 dernières fiches de paie,
- dernier avis d’imposition,
- 3 dernières quittances de loyer (si l’étudiant était déjà un locataire avant d’emménager dans cette ville),
- une carte professionnelle ou un extrait KBIS (pour les entrepreneurs, artisans ou commerçants).
D’autres conseils
D’abord, il faut savoir qu’en respectant certaines conditions, un étudiant a droit aux aides au logement. En d’autres termes, il peut prétendre aux APL de la CAF ou à l’allocation de logements sociaux de type HLM. Pour ce faire, le demandeur doit être titulaire du contrat, justifier d’un niveau de revenus en dessous du seuil préétabli et faire du logement sa résidence principale. Il convient de noter que les demandes APL se font dès la période d’inscription à l’Université, voire même avant, ceci afin de commencer à toucher la subvention et/ou habiter les lieux le plus vite possible.
Enfin, quelle que soit la nature du logement loué, le délai de préavis n’est pas le même selon qu’il s’agisse d’un appartement classique, d’un logement social ou d’une résidence étudiante. Pour un logement privé vide par exemple, ce délai est de 3 mois alors qu’il peut être ramené à un mois pour un logement meublé. Tout cela pour dire qu’il faut toujours prévenir le bailleur par courrier ou lettre recommandée avant de quitter un logement pour un autre. Cela évite les ennuis liés aux procédures juridiques.