Ceux qui veulent effectuer un stage à l’étranger devront se secouer pour parvenir à leur but. De plus, beaucoup d’étudiants le savent : un stage passé dans un pays extérieur est un grand avantage pour un candidat, mais surtout pour son CV.
Dans la mesure du possible où l’école ou l’université dans laquelle on étudie peut donner un coup de pouce, on peut bénéficier d’une orientation dans la recherche et les démarches. Dans la plupart des cas, l’étudiant doit de son côté trouver une entreprise d’accueil et viser l’international afin de simplifier toutes les étapes. Quoi qu’il en soit, voici quelques astuces pratiques pour réussir à décrocher un stage à l’étranger.
Consulter le réseau de son école ou de sa faculté
Faire un petit tour au niveau du bureau des stages de son école ou de son université permet de se renseigner amplement sur ce sujet. Sinon, on peut également passer par le service emploi-stages. En tout cas, ces deux cabinets jouent un rôle crucial dans la mise en interaction des étudiants avec les sociétés et enseignes en France et à l’étranger.
En effet, la plupart des institutions d’enseignement supérieur établissent un partenariat avec les entreprises installées hors du pays à travers un service des relations internationales. En s’y rendant, il est tout à fait possible de tomber sur des listes d’offres de stage selon les différents secteurs d’activité ou en fonction des diverses nations. Ces informations sont par ailleurs transmises par un réseau de professionnels à l’international.
Utiliser le réseau des anciens étudiants
Le réseau des anciens étudiants ayant effectué un stage à l’étranger permet également de trouver les contacts des entreprises accueillant des stagiaires. En effet, il n’est pas rare que les universités archivent les parcours à titre de stages réalisés par leurs anciens élèves. Dans ces archives sont sans doute enregistrés les noms ainsi que les coordonnées des enseignes ayant déjà accueilli des stagiaires.
Un étudiant souhaitant passer un stage à l’international devrait faire marcher ce réseau de son établissement. D’ailleurs, la plupart des stagiaires partis à l’étranger y vivent désormais et peuvent certainement ouvrir des portes aux jeunes. Ces derniers peuvent éventuellement faire jouer des relations facilitant les recherches et les candidatures.
Au niveau des institutions européennes et internationales
Consulter régulièrement la section programme de stages des pages officielles des institutions européennes est une alternative intéressante. Il y a par exemple la Commission européenne, la Cour de justice européenne au Luxembourg, le Parlement européen à Strasbourg ou à Bruxelles… Dans la plupart des cas, les offres s’étalent sur une durée de plusieurs mois et pas mal d’entre elles sont rémunérées. Au Parlement européen, il n’est pas rare que l’on trouve des stages de journaliste ou de traducteur. Sinon, on peut également exercer en tant que juriste par intérim au niveau du bureau du Médiateur européen.
La prospection du côté des organisations internationales sera indispensable, car elles ont tendance à proposer des postes de stagiaires tout au long de l’année. On parle notamment des agences de l’ONU comme l’UNESCO, l’UNICEF ou encore la FAO.
Enfin, une autre solution consiste à s’orienter vers les institutions financières internationales, à savoir la Banque mondiale ou le FMI, qui sont également des recruteurs disposant chacun d’eux leur programme de stages respectif.
Vérifier les sites d’offres de stage
Le portail de la Commission européenne dédiée à la mobilité et à l’emploi en Europe est un autre bon plan. La zone euro fait effectivement partie des destinations les plus faciles d’accès. Sur le site EURES de la mobilité et de l’emploi de la Commission européenne en effet, il est possible de trouver plus d’une centaine d’offres éparpillées aux quatre coins de l’Europe. L’une d’entre elles correspond forcément au profil ou aux cursus suivis par un étudiant.
Pour les personnes non inscrites dans un établissement supérieur, âgées de 18 à 30 ans, elles peuvent effectivement penser au programme Eurodysée. Ce plan a été mis en place par l’assemblée des régions d’Europe et propose, tout comme l’initiative précédente, des offres de stage à l’étranger pour une durée moyenne de 3 à 7 mois.
Solliciter l’appui des anciens d’Erasmus
Regroupés au sein d’Erasmus Student Network, les anciens de l’institution aident les nouveaux étudiants internationaux à s’installer dans leur pays d’accueil. La plupart des bénévoles de ce réseau sont majoritairement des étudiants issus d’Erasmus.
Pour faciliter les recherches de stage dans un territoire donné, on devrait consulter l’ESN qui dispose de plus de 500 antennes dans 40 pays européens. On peut également bénéficier d’un appui dans les préparatifs à l’arrivée. Sinon, les témoignages des anciens stagiaires du réseau pourraient notamment servir de ressources pour trouver des conseils et des astuces pratiques.
Dans certains cas, on peut tomber sur des coordonnées d’entreprises. Autrement, on peut se rendre sur la plateforme de la confédération en naviguant dans la rubrique des stages où on peut facilement dénicher des postes d’assistant marketing, de chargé de relation clientèle, de designer d’intérieur… Il y a des offres pour carrément tous les cursus.
Contacter les organisations économiques
La chambre de commerce française implantée dans le pays d’accueil peut effectivement fournir des informations intéressantes. En la contactant, un étudiant pourrait être recruté pour des stages. Il est à noter que les associations économiques de ce genre sont présentes dans plus de 70 territoires. Elles peuvent en effet donner des renseignements sur les éventuelles attributions d’appui commercial nécessitant de nouvelles recrues.
L’affectation en question pourrait aussi se focaliser sur l’organisation événementielle ou la rédaction de publications. Les missions durent en général 5 à 6 mois. Ce sont les noms d’entreprises locales et les enseignes françaises installées dans le pays ciblé qu’il faudra noter.
À ce sujet, le réseau diplomatique de la France peut certainement être d’une grande utilité. Il est en mesure de fournir des coordonnées de sociétés françaises présentes sur le territoire. Le futur stagiaire devrait dans ce cas consulter le service économique et commercial des consulats ainsi que des ambassades pour collecter des données qui pourront l’aider.
Autrement, pour occuper une fonction en tant qu’intérimaire, un étudiant en langues, en littérature ou en sciences politiques peut évidemment s’orienter vers le réseau des Alliances françaises qui ont l’habitude de proposer des offres de stage. On n’a rien à perdre en y envoyant une candidature spontanée personnalisée.