Le concours d’admission aux Grandes Écoles est l’une des choses que les étudiants en Prépa redoutent le plus. Le fait est qu’il représente tout ce qui va en grande partie déterminer leur avenir. Du coup, voici quelques conseils pour aider ces jeunes à mieux se préparer et passer les épreuves plus sereinement.
N°1 : Réviser toutes les matières avec tact et bon sens
Que l’établissement de formation choisi soit une école de commerce, une école d’ingénieurs ou d’autres types de Grandes écoles telles que les écoles normales supérieures (ENS), les écoles vétérinaires ou les écoles d’art dramatique, il y aura forcément des épreuves écrites. En plus, qui dit concours écrit dit test de connaissances, ce qui nécessite des révisions suffisamment solides.
Mais pendant cette période, certains étudiants ont tendance à se bourrer le crâne d’une tonne d’informations qui ne sont pas forcément utiles. Or, une révision efficace passe avant tout par une minutieuse sélection des savoirs à acquérir étant donné que le but est de n’apprendre que ce qui est essentiel. Miser sur la réflexion plutôt que sur la quantité s’avère, de ce fait, être une stratégie gagnante.
N°2 : Établir un bon planning
Tout concours demande une bonne préparation en amont. Ce faisant, l’agenda du candidat doit être bien organisé à partir du moment où il s’inscrit au concours. Force est pourtant de reconnaître que c’est dans la manière de planifier les révisions individuelles et collectives que les candidats se trompent parfois. Oui, il est vrai que le travail de groupe est essentiel voire une méthode efficace pour accélérer les acquisitions de connaissances et la compréhension, mais le candidat devrait surtout prioriser les révisions et les recherches «en solo».
Ainsi, pour bien répartir son temps, la formule 75% en révision individuelle et 25% en révision collective serait bien appropriée, sans pour autant oublier de prendre en compte les créneaux pour dormir, manger et se ressourcer. D’ailleurs, comme un sportif de haut niveau avant une compétition, il faut atteindre son pic de forme le jour J.
N°3 : Ne pas avoir peur de mettre la barre toujours plus haute
Un concours n’est pas un simple examen. Métaphoriquement, c’est comme une épreuve d’athlétisme de 100 mètres où chaque fraction de seconde compte pour pouvoir monter sur le podium. Cela signifie tout simplement que pour réussir toutes les épreuves, il ne faut jamais se contenter d’avoir la moyenne. Justement, le nombre de places est limité et chaque candidat sera classé par ordre de mérite, ce qui nécessite la fixation d’un objectif très ambitieux en termes de note.
D’ailleurs, la réussite d’un concours est avant tout une question d’attitude et de mentalité : si un candidat a tendance à toujours sous-estimer ses capacités et s’il n’arrive pas à sortir de ce cercle vicieux de la «culture de la défaite», et bien, le destin n’en fera pas autrement ! En clair, seuls les candidats habitués à toujours viser plus haut et qui affrontent les épreuves avec la tête haute brillent dans ces concours. Après tout, chaque étudiant a une chance de réussite très élevée s’il cultive cet esprit de persévérance et de confiance en soi dès la classe préparatoire.
N°4 : Adopter une attitude professionnelle
Un concours d’entrée dans les Grandes écoles n’est pas un de ces contrôles organisés en classe secondaire. Il s’agit d’un recrutement ! Ainsi, pendant une dissertation par exemple, le jury corrigera chaque copie en fonction de la maturité et de la crédibilité des arguments avancés par le candidat. Ici encore, il faut faire preuve de professionnalisme : ne pas se contenter d’étaler ses connaissances sans ordre et ni réflexion, mais plutôt prendre du recul dans tout ce qu’on dit et opter pour la clarté et la concision, ceci afin de pouvoir se démarquer face à ses concurrents.
En ce qui concerne l’apparence du devoir, il est vrai que la forme a de l’importance, mais pour gagner le maximum de points sur cet aspect, mieux vaut ne pas trop se focaliser sur les détails du genre «Deux parties ou trois parties ? Les titres sont à souligner ou pas ?…». Il suffit juste de respecter tous les formalismes liés à chaque épreuve et tout ira bien !
N°5 : Ne jamais se décourager et savoir apprendre de ses erreurs
Personne n’est parfaite et l’erreur est humaine. En effet, il peut arriver qu’un candidat ait déjà participé à un concours d’entrée en Grande école plusieurs fois sans aucun résultat probant. Face à cette situation, le découragement pourrait prendre le dessus et inciter ce dernier à tout abandonner sur un coup de tête. Or, ce n’est pas la bonne solution, car dans l’univers des concours, les échecs peuvent être transformés en atouts afin de pouvoir se préparer à d’autres éventualités.
Il faut donc garder en tête que toute performance est perfectible quelle que soit la nature des épreuves en cause. En plus, le fait de savoir détecter ses points faibles, c’est-à-dire de se remettre en question, constitue l’une des véritables clés du succès dans ce type de concours. Pour cela, il ne faut pas hésiter à demander ses notes et bien analyser les commentaires émis par le jury pour pouvoir faire mieux la prochaine fois.
N° 6 : Bien se préparer pour l’épreuve orale
Presque tous les concours d’admission dans les Grandes écoles comportent un entretien. Afin de réussir celui-ci, il faut savoir communiquer et bien cerner les attentes du jury. À noter que les sujets abordés sont universels et ont tous pour objet de comprendre qui est le candidat ? Quelle est la motivation de sa candidature et qu’est ce qu’il sait de ce domaine ?…bref, l’étudiant doit être capable de prédire au moins 80% des questions susceptibles de lui être posées.
Généralement, un entretien commence par quelques minutes de présentation et c’est là qu’il faut surtout savoir «se vendre». Viendront ensuite les questions relatives au projet du candidat ainsi que son intérêt pour les formations dispensées par l’école. Enfin, comme dans la plupart des concours organisés en Europe, les questions posées peuvent comporter des pièges, ce qui requiert une grande prudence. En tout cas, l’oral est pour les membres du jury l’un des étalons de mesure pour évaluer la capacité du candidat à justifier ses réponses et à gérer son stress.