Un étudiant qui souhaite s’expatrier se pose forcément la question suivante : comment financer mon voyage ? Dans le cadre des études à l’étranger, il faut en effet résoudre cette première équation. Elle est tout à fait valable, qu’on ait des frais de scolarité à payer ou pas dans son établissement d’accueil. Autrement dit, il devrait également disposer d’un budget consacré au logement, à la nourriture et au transport. À cet effet, il existe différents moyens de financement. Explications.
Études à l’étranger : Un budget respectif pour chaque destination
Si l’étudiant part dans le cadre d’un programme d’échange, il n’aura pas à s’acquitter des frais de scolarité de son établissement d’accueil. À l’inverse, il devra tout payer lui-même si son départ émane de sa propre décision. Dans ce sens, il devrait savoir que les frais dans l’enseignement supérieur varient systématiquement d’un pays à l’autre. Il faut par exemple compter plus de 50 000 euros pour une année de master aux États-Unis, contre quasiment rien en Suède où l’enseignement universitaire est gratuit pour tous.
En se renseignant auprès de leurs représentants officiels en France, on peut déterminer la politique appliquée par les territoires d’accueil sur leurs frais de scolarité. Ainsi, l’étudiant peut effectivement s’informer davantage à ce sujet à l’ambassade, au consulat, sur le site internet officiel ou auprès du service de promotion de l’enseignement supérieur d’un pays en particulier. Il pourra par ailleurs consulter des guides de voyage afin de connaitre le coût de la vie sur place.
Autrement, certains établissements demandent également à leurs étudiants partis, en échange, de faire part de leur expérience au sein du service des relations internationales. À travers des fiches consultables, on peut alors retrouver des détails sur leur budget. Si cette démarche est difficilement accessible, il est toujours possible de contacter directement les étudiants ayant déjà réalisé cette expérience avant soi, et ayant choisi la même destination que soi.
Les bourses et les conditions spécifiques requises
Il existe de nombreuses bourses destinées à financer la mobilité étudiante. Malgré que l’ensemble ne puisse pas permettre la prise en charge intégrale du séjour, elles peuvent cependant représenter une certaine part qui sera forcément indispensable pour son année. Il ne faut pas se leurrer en sachant que certaines sont cumulables alors que d’autres ne le sont pas.
Les bourses des associations et des fondations privées
On parle des aides que les organisations privées ont l’habitude d’octroyer. Il n’est pas non plus rare de voir des associations qui en proposent.
Il existe différentes fondations qui pourraient les accorder aux étudiants souhaitant s’expatrier. Ainsi, les conditions d’éligibilité tout comme les destinations présentées peuvent varier d’une structure à l’autre.
Bourses sur critères sociaux
Les étudiants éligibles pour ces aides au sein de l’enseignement supérieur conservent leur bourse au moment où ils vont à l’étranger dans le cadre d’un accord d’échange, notamment des accords bilatéraux ou d’Erasmus +. Ces boursiers ont également la possibilité de toucher une bourse de mobilité supplémentaire moyennant 400 euros. Celle-ci est octroyée par le ministère de l’Enseignement supérieur. Afin d’en profiter, ces apprenants sont amenés à encaisser un dossier au bureau des relations internationales de leur établissement.
Les bourses Erasmus +
Erasmus+ est un programme européen permettant à ses étudiants de recevoir une allocation mensuelle de mobilité d’études entre 170 et 370 euros selon le niveau de vie du pays de destination ou une bourse mensuelle de mobilité de stage entre 320 et 520 euros. Toutefois, on ne reçoit pas automatiquement cette prime étant donné que les établissements prennent en charge la distribution de l’argent aux étudiants en fonction des critères internes.
Pour les apprentis, la prime en question est généralement entre 750 et 1030 euros.La plupart du temps, les frais de déplacement sont remboursés. Quoi qu’il en soit, les établissements les acquittent selon des critères d’attribution et des montants propres.Par ailleurs, ces enseignes prennent en charge les demandes de bourse des programmes européens. En réalisant des études à l’étranger avec Erasmus +, tout étudiant doit remplir le formulaire de demande de bourse tout en s’inscrivant à son université d’accueil.
Bourses des pays d’accueil
Tout comme les universitaires étrangers en France, les étudiants français peuvent aussi bénéficier d’une bourse d’études à l’étranger octroyée par leur pays d’accueil. Les bourses d’excellence appelées « Fullbright » sont par exemple gérées par la Commission franco-américaine et sont accessibles pour les étudiants étrangers souhaitant partir et étudier sans frais d’études à payer au sein d’une célèbre université américaine.
Afin d’en bénéficier, ils devraient s’informer en passant par le site internet de l’ambassade du pays de destination. Ainsi, ils pourront noter les contacts des organismes officiels chargés de la promotion de l’enseignement supérieur. Ils peuvent notamment se renseigner en visitant la plateforme virtuelle du ministère français des Affaires étrangères qui partage dans la section « Financer ses études » des offres pour des bourses nationales.
Les bourses des conseils régionaux et généraux
On parle d’une aide dont les montants sont variables d’une région et d’un département à l’autre. Ainsi, ils peuvent s’élever jusqu’à 200 euros par mois. Par ailleurs, ces primes issues des collectivités territoriales constituent un appoint idéal pour les bourses d’Erasmus +.De plus, elles ne sont pas accompagnées de critères sociaux.Les conditions d’éligibilité ne sont pas également similaires au niveau des départements.
D’une manière générale, l’étudiant aura le droit de postuler dans le pays où il effectue ses études actuelles, ou bien au sein de la région où il a obtenu son baccalauréat. Il est alors nécessaire de se renseigner auprès des services concernés.
Les prêts pour les études à l’étranger
Cet emprunt contracté par l’étudiant au sein d’une banque se rembourse à compter de sa vie active. Doté d’un taux entre 0,90 % et 3 %, il représente généralement un montant atteignant 120 000 euros en fonction du débiteur. Étant donné qu’il est accessible uniquement pour quelques étudiants, ce crédit proposé par les institutions financières est rarement sollicité. Autrement, il y a aussi le prêt étudiant garanti par l’État, destiné aux universitaires âgés moins de 28 ans. Celui-ci ne nécessite aucune condition de ressources et peut constituer une somme maximale de 15 000 euros.