Les bacheliers souhaitant rejoindre les bancs de l’université après l’obtention de leur diplôme se posent des questions sur les dépenses à prévoir pour subvenir à leurs besoins sur place. Il s’agit d’une étape cruciale de leur vie étudiante pour préparer leur avenir. Pour éviter les mauvaises surprises une fois arrivé au campus, voici quelques points à prendre en compte.
Vie étudiante : Ce qu’il faut savoir sur les frais d’inscription à l’université
Tout d’abord, il convient de mentionner dès le départ que les frais d’inscription pour les étudiants hors de l’Union européenne ont augmenté. En clair, ils devront s’acquitter d’une somme de plus de 2600 euros en licence et de plus de 3600 euros en master. Pour ce qui est du doctorat, le montant peut aller jusqu’à dix fois plus que celui de leurs homologues européens.
La bonne nouvelle, c’est que cette hausse ne s’applique pas aux doctorants étrangers. Aussi, plusieurs universités en France admettent ne pas appliquer cette hausse. Elles proposent l’exonération des frais d’une partie de leur effectif.
Pour ce qui est des étudiants français, la grille des frais de scolarité est déjà disponible. Les montants varient en fonction du niveau d’études (licence, master, doctorat). Pour préparer un diplôme de licence, tout candidat devra payer 170 euros. Pour un master, la somme est de 243 euros, tandis que pour un doctorat, elle est de 380 euros.
En règle générale, les frais doivent être payés en une seule fois. Dans des cas particuliers, les établissements peuvent demander un paiement en plusieurs tranches. Il arrive aussi que les boursiers soient exonérés des droits de scolarité. D’autres étudiants souhaitant faire une année de césure peuvent de même jouir de l’exonération des frais d’inscription sous certaines conditions.
Vie étudiante :Qu’en est-il des loyers pour les étudiants ?
Dans la vie étudiante, il est également important d’accorder une attention particulière aux loyers. Durant ses études à l’étranger, l’étudiant dispose de plusieurs options pour se loger. Il a le choix entre une résidence étudiante ou un appartement pour étudiant , un logement dans le public ou le privé, une résidence en colocation ou non, etc.
Avant de sélectionner telle ou telle solution, il faudra d’abord faire les comptes et établir le budget. S’en tenir au loyer ne suffit pas pour connaître le coût réel du logement. Il faut savoir qu’il y a des frais d’installation et des frais courants ou mensuels. Le dépôt de garantie jusqu’à deux mois de loyer, par exemple, représente également une grande partie des charges. Concernant les frais pour s’installer, cela inclut notamment les frais de l’agence que l’étudiant a contactée pour trouver son logement actuel. Même s’il a effectué les recherches sur Internet, il devra débourser près de 300 euros au maximum. Ceux qui possèdent un petit budget peuvent toujours passer par des sites entre particuliers.
Le boursier devra également prévoir les coûts liés au déménagement, comme la location automobile, l’achat des cartons, les prestataires de déménagement… Outre ces dépenses, il devra aussi penser à évaluer son budget mensuel. Il devra en prévoir pour l’eau, l’électricité et le chauffage. D’autres charges concernent la taxe et l’assurance habitation. Il ne faut pas oublier les charges générales et de copropriété telles que l’enlèvement des ordures domestiques, l’éclairage commun, l’ascenseur, etc.
Pour trouver un logement étudiant adapté à ses attentes et à son budget, il est préférable de commencer les recherches le plus tôt possible. Il ne faut pas hésiter à faire la réservation au plus vite, même de manière temporaire. L’objectif est de savoir à l’avance où mettre les pieds une fois à destination.
À propos des transports et de la restauration en hausse pour les étudiants
Pour ses déplacements au quotidien, le boursier doit prévoir un budget spécifique. En général, la majorité des villes en France mettent à la disposition des étudiants des tarifs réduits. Ces derniers peuvent varier en fonction des villes, mais ils sont généralement entre 15 et 50 euros. Pour se déplacer en transports en commun dans la région parisienne, le prix est de 350 euros par an pour les forfaits Imagine R. C’est à peu près l’équivalent d’environ 28 euros par mois.
Côté alimentation, les dépenses peuvent varier entre 150 et 300 euros par mois, ce qui peut coûter un peu cher pour les jeunes étudiants. Mais ces prix peuvent diminuer si l’apprenant mange dans les restaurants universitaires. À noter que les repas servis dans les restaurants de la faculté sont à 3,25 euros. Il est aussi possible de cuisiner soi-même pour économiser davantage.
Vie étudiante : Quelles sont les autres charges à prévoir ?
Outre ces postes budgétaires, d’autres dépenses sont également à prendre en compte. Comme l’individu va y rester jusqu’à la fin de ses études, il utilisera son téléphone en permanence pour rester en contact avec ses proches. Dans ce cas, il devra consacrer une partie de son budget aux forfaits téléphoniques. Cela dépendra essentiellement de ses besoins et de la fréquence à laquelle il se sert de son appareil. Il peut, par exemple, recourir à un forfait à 2 euros par mois ou un forfait à 30 euros, voire plus. Des offres permettent également de profiter d’appels et de SMS illimités. Il est même possible d’effectuer des appels à l’étranger.
Pour rester à la page des dernières nouvelles, l’apprenant aura aussi besoin d’acheter des forfaits Internet. Ceux-ci peuvent varier entre 20 et 45 euros, même plus selon les offres. L’étudiant aura le choix entre une offre Internet en 4G, par fibre optique, par câble, etc. Pour en savoir davantage à propos des offres disponibles, il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès des opérateurs téléphoniques.
L’étudiant doit aussi penser aux imprévus sur place comme l’acquisition de médicaments en pharmacie, de livres, etc. Il peut également avoir besoin d’acheter des vêtements ou prévoir des sorties avec les amis en fin de semaine, par exemple.