Le coût des études est de plus en plus élevé. Pour les nouveaux bacheliers, il pourrait représenter un obstacle. Qu’on opte pour un cycle Erasmus à l’autre bout de l’Europe, pour un cursus dans une grande école de commerce ou tout simplement si on souhaite passer un diplôme loin du foyer parental, c’est toujours une vérité non négligeable.
En analysant toutes les alternatives par ailleurs, un jeune pourrait se tourner et contracter un prêt étudiant pour financer ses études. Il pourra s’en servir pour différentes raisons : payer ses frais de scolarité, s’acquitter de son loyer, investir dans un ordinateur, financer son voyage à l’étranger… En tout cas, il doit se poser les questions suivantes, du moins l’une d’entre elles.
Pourquoi faut-il souscrire un prêt étudiant ?
En disposant d’un prêt étudiant, le bénéficiaire aura la possibilité de régler ses frais de scolarité. De plus, il pourra également couvrir toutes les dépenses de la vie courante. Par ailleurs, il n’a pas à justifier les raisons de sa demande de crédits. Cette solution permet à ceux qui ne peuvent pas profiter d’un soutien parental ou s’engager dans un job étudiant d’avoir la chance de poursuivre leurs études à l’université.
À qui le prêt étudiant peut-il s’adresser ?
Comme son nom l’indique, il est ouvert à tous les étudiants, qu’ils soient originaires de la France ou de l’étranger. Sinon, il faut également préciser que les stagiaires tout comme les apprentis ont bien entendu la possibilité de solliciter et de bénéficier de cette offre.
Quelles sont les principales conditions à remplir pour sa souscription ?
Il ne faut pas avoir peur de prétendre au prêt étudiant. Autant dire que les conditions nécessaires pour souscrire sont légères. Il suffit par ailleurs de disposer d’un simple certificat de scolarité pour parvenir à l’ouverture d’un dossier. En outre, il sera crucial d’obtenir une caution. En général, ce sont les parents des étudiants qui s’engagent au remboursement en cas de défaillance.
Chez certains établissements financiers, ce type de crédit est attribué aux jeunes de 18 à 25 ans. Toutefois, il n’est pas rare qu’ils en proposent pour des étudiants à partir de 16 ans. Pour avoir toutes les informations au sujet de cet emprunt, il est possible de contacter un conseiller bancaire afin de lui en parler et de lui exposer les besoins futurs ainsi que la somme envisagée.
Quel montant faut-il emprunter ?
Il vaudrait mieux que la somme empruntée puisse permettre la couverture des besoins de l’étudiant pendant son cursus. Il faut éviter de la sous-estimer afin de ne pas manquer de liquidités en cours d’année. À l’inverse, il est également préférable de ne pas la surévaluer pour ne pas devoir faire face à des mensualités de remboursement trop élevées.
Afin de définir plus précisément ses besoins, il est vivement conseillé de prendre le temps de faire un budget prévisionnel. Auprès de certaines institutions de crédit, il est faisable d’emprunter jusqu’à plus de 40 000 euros dans le cadre d’un prêt étudiant alors que d’autres proposent juste 2500 euros.
Comment un étudiant peut-il débloquer les fonds ?
Il est possible de débloquer les fonds en une ou plusieurs fois. En choisissant la première option, l’étudiant pourrait être tenté par des dépenses inutiles. En optant pour la seconde solution cependant, il pourra bénéficier de faibles frais d’intérêt, d’où elle est fortement recommandée.
Quelle est la durée de prêt idéale ?
La durée du prêt étudiant dépend de la capacité à le rembourser de celui qui le contracte, pendant ou après ses études. Lorsqu’on parvient à le rembourser plus tôt, on aura la possibilité de se prévaloir d’un taux d’endettement nul pour le financement d’un autre projet.
Toutefois, il faut éviter les mensualités trop lourdes pour ne pas impacter son quotidien. Il existe des offres remboursables en 12 à 120 mois. Certaines permettent le différemment de remboursement s’il y a des imprévus.
Qu’est-ce qu’on entend par le différemment de remboursement?
Plus précisément le différé de remboursement, il s’agit d’une période pendant laquelle l’étudiant ne disposera pas de ressources suffisantes pour s’acquitter du prêt. Il faut alors calculer cette période de franchise, n’excédant pas 5 ans, en fonction de la durée des études à faire.
En ce laps de temps, il est possible de ne rien payer en cas de différé total. En optant pour un différé partiel, on verse la cotisation d’assurance et les intérêts du prêt. On remboursera alors à partir de l’entrée dans sa vie active.
Est-il possible d’anticiper son remboursement?
Il est rare que les étudiants parviennent à réaliser un remboursement anticipé. Certains d’entre eux arrivent cependant à disposer des ressources nécessaires avant la fin de leurs études. En effet, les bonnes surprises peuvent tomber du ciel.
Autrement, il y a également les résultats d’une gestion au cordeau. Quoi qu’il en soit, rembourser de manière anticipée permet de réduire le coût global des intérêts.
Comment faire pour bénéficier de la meilleure offre ?
Il n’y a pas de secret ! C’est pourquoi il faut faire jouer la concurrence et étudier de près les offres proposées. Ainsi, il n’est pas du tout sorcier de comparer les taux fournis, sans oublier les frais de dossier, le coût des assurances, le différé, la durée de remboursement ou les tarifs bancaires si l’on transfère son compte courant. Toutefois, les offres normales sont nettement plus élevées en termes de pourcentage par rapport à celles en période d’examen ou à l’approche de la rentrée.
Comment préparer sa demande de prêt ?
Une préparation est en effet nécessaire, même s’il suffit de disposer d’un certificat de scolarité. Il faut s’assurer de disposer d’une caution et s’interroger sur le montant qu’on compte emprunter avant de présenter son dossier au conseiller bancaire. Si l’étudiant n’est pas un client de la banque auprès de laquelle il souhaite demander un prêt, on lui invitera sûrement à y domicilier son compte courant. Il ne faut donc pas reculer étant donné que d’autres avantages peuvent se présenter.