Lorsqu’on intègre une université ou une grande école, on entend souvent parler de travaux de groupe. Apparemment, ils sont indissociables de la pédagogie de l’enseignement supérieur. A la différence des pratiques acquises au lycée, ils représentent une occasion d’améliorer ses compétences techniques, mais également son savoir-être. La littérature académique s’est focalisée sur tous les avantages des travaux de groupe en faisant des recherches. En voici quelques-uns qui inciteront certainement les professeurs et les étudiants à en faire davantage.
Travail de groupe, en quoi consiste-t-il vraiment ?
Le fait de travailler en groupe constitue un apprentissage à destination des étudiants. Autrement dit, on constate véritablement une évolution de la méthodologie au fil des expériences acquises entre la première année et la dernière. Cette pratique est alors devenue naturelle étant donné l’instinctivité des réflexes et l’imminence de l’impact productif. Puisqu’ils font notamment partie du parcours de formation, les travaux de groupe bénéficient d’un encadrement et d’une structure. De même, ils sont applicables à de nombreuses problématiques : cas concrets, apprentissage inversé, projets de création d’entreprises, recherche…
Se confronter à toute une palette d’opinions
« Qui se ressemble s’assemble ». Si ce proverbe est bien connu, il est surtout le contraire de ce que reflète le travail de groupe. Cette séance est en effet une occasion par laquelle se confrontent les styles et les opinions, et pendant laquelle on constate une grande différence comportementale. Il s’agit d’une façon assez singulière de sortir de sa zone de confort et d’éclater sa bulle informationnelle pour une grande richesse d’un point de vue intellectuel.
Étudier en groupe se traduit au fait de travailler avec des gens qui pensent différemment de soi. Lorsqu’on travaille en compagnie de personnes ayant les mêmes idées et les mêmes visions que soi, on peut être productif au final et on peut aussi vaincre la procrastination. Le prisme de vue se déforme tandis que le formatage éducatif et culturel vient entraver la possibilité de se familiariser avec d’autres systèmes de valeur.
Cela explique l’intérêt de travailler en groupe, et plus particulièrement au sein d’une équipe hétérogène. On parle d’un dispositif qui demande un peu de temps et qui est accompagné par les équipes pédagogiques, tout en participant toutefois à l’aboutissement personnel des participants, autrement dit des étudiants.
Développer des compétences générales
Le travail en groupe se traduit par une composition ou une interaction directe avec le facteur humain. Il s’agit dans ce cas de la plateforme idéale pour le développement des compétences, qu’on appelle également les soft-skills, au milieu de l’expression du leadership, la gestion de crise et la communication non verbale. Les compétences générales font surtout la différence entre deux étudiants qui affichent pourtant une apparence identique. Ce sont les éléments qui permettent d’apporter le charisme et la confiance au niveau des rapports interpersonnels.
Travailler en groupe est certainement un moyen de faire des exercices pour améliorer ses compétences générales. Cette pratique est un terrain où il faut négocier constamment et trouver un juste milieu pour la dynamique de groupe à partir d’une grande variété de facteurs propres à l’environnement dans lequel évolue le cas étudié.
Améliorer considérablement son expression orale
Il est indispensable, voire crucial, de bien s’exprimer dans le monde professionnel. Voilà une des choses qu’on apprend certainement dans les grandes écoles et les universités. L’objectif principal réside dans la faculté à trouver une manière de s’exprimer de façon simple, d’aller directement au vif du sujet, d’être en mesure de synthétiser clairement une décision ou une situation et de pratiquer l’écoute active. Si l’étudiant est capable d’adopter une expression claire, il est effectivement apte à se faire comprendre.
Autrement dit, on parle ici d’un élément essentiel en ce qui concerne un travail de groupe, une présentation devant une classe ou un amphithéâtre. Si tout fonctionne à merveille devant ce type d’auditoire, c’est évident qu’on obtiendra le même résultat en étant en face d’un recruteur. L’apprentissage des bonnes pratiques et l’initiation aux techniques de communication permettront aux universitaires ou élèves de grandes écoles d’avoir plus de confiance en eux, de trouver, et donc de repousser leurs limites. Sinon, on parle alors d’une pédagogie qui donnera l’opportunité de connaitre une évolution en termes de prise de parole devant le public.
Un apprentissage pour les travaux de groupe
Les travaux de groupe ne sont pas acquis pour tout le monde. En effet, ce sont des résultats de longues expériences qui se sont petit à petit améliorés. C’est pourquoi le fait de travailler en groupe constitue un tremplin qui aboutit à l’enrichissement et à la stimulation. Le plus important est d’avoir la chance de pouvoir analyser le dynamisme d’un groupe et de trouver un moyen de s’adapter en conséquence. L’essentiel, c’est surtout de dénicher l’énergie créative en mesure de divulguer la différence et de provoquer l’enthousiasme motivant les participants.
Il est tout à fait possible d’en faire plus qu’il faut en étant en groupe. La preuve ? Les troupes se stimulent, elles se soutiennent, se créent des challenges entre elles, et elles apprennent évidemment à faire connaissance tout en se découvrant. D’une autre manière, les séances de travaux de groupe sont surtout des vecteurs de valeurs positives. On peut par exemple citer la solidarité ou encore l’entraide. Dans toutes les équipes, la victoire, tout comme la défaite, est collective. Il n’y a en effet rien qui soit personnel.
Une parfaite initiation au domaine professionnel
Pourquoi le travail de groupe est-il si important au niveau de certains établissements supérieurs ? Eh bien, c’est tout simplement parce qu’il reflète directement la réalité opérationnelle des entreprises. À l’instar d’une société, le travail de groupe passe sans doute par un briefing créatif, une mise au point, la planification d’une séance, une réunion collective… On réalise presque tout ensemble.
Expérimenter le travail de groupe au sein d’une université permet d’avoir un avant-goût de la réalité d’une firme. On y apprend alors l’écoute, la prise de parole, l’art de la synthèse, la motivation collective, etc. Pour une école de commerce par exemple, les réflexes acquis par les étudiants sont toujours valables, que ce soit dans le cadre du management d’une équipe pluridisciplinaire ou de l’animation de réunions.
Si on se focalise sur l’aspect extérieur du travail de groupe, on constate ainsi la réalité et le quotidien d’une petite enseigne bien organisée. Il s’agit d’un écosystème portant ses propres codes et ses disciplines qu’il faut appréhender efficacement. Lorsqu’on parle d’un bon travail de groupe, on imagine un projet banal qui se transforme en une idée de génie. Enfin, il ne reste plus qu’à se laisser tenter et lever sa main quand le prof demande qui serait motivé pour un travail de groupe !